Promenade de l'Ouche
Promenade qui longe le cours de l'Ouche, à parcourir à pied, à vélo, en roller...
en savoir plusLa Colombière, superbe jardin à la française labellisé Ecojardin, est un des espaces verts les plus appréciés des Dijonnais. Parcourez les larges allées à pied, en calèche ou même à bord d'une Rosalie (véhicule à pédales emblématique du parc).
Au sud de la ville, se trouvent les allées du Parc, "Champs Élysées dijonnais" bordés de marronniers. Ces allées mènent tout droit au parc de la Colombière, espace de 33 hectares verdoyant et arboré, à l'écart de l'agitation citadine. Une balade au cœur de ce superbe jardin à la française, vous plongera dans une ambiance d'un autre temps.
Classé aux monuments historiques en 1925, le parc fait l'objet de l'attention constante de la ville : sablage des allées rayonnantes pour mieux marquer le dessin initial, mise en valeur des vestiges de la voie romaine visible dans le parc, reboisement. Le bois, entièrement restauré, compte 3500 arbres - tilleuls, marronniers, chênes, charmes, frênes, érables, conifères...
Une vaste pelouse occupe l'axe médian et débouche sur une aire de jeux et d'enclos animaliers, créée en 1970. Le parc comporte aussi une buvette, des sanitaires et des points d'eau.
Le parc de la Colombière fut créé au XVIIème siècle par Louis II de Bourbon, Prince de Condé et gouverneur de Bourgogne (le Grand Condé). Par la suite, Henri-Jules de Bourbon-Condé, fils du Grand Condé, entrepris d'aménager le parc : il fit dessiner et planter le parc et construisit en parallèle le Castel de Colombière, un pavillon de chasse, sur l'autre rive de l'Ouche.
On redressa et on canalisa le lit de la rivière qu'enjambait une passerelle, conduisant du château aux jardins. La conception de ces jardins est inspirée par Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV, qui envoya à Dijon l'un de ses meilleurs élèves, Antoine de Maerle.
Le parc est traité à la française, selon les principes de perspective et de symétrie chers à Le Nôtre. Seize allées, huit larges et huit étroites, rayonnent en étoile à partir d'un rond-point central, établi au cœur du parc, dans la perspective de la façade du Castel. Elles sont elles-mêmes reliées entre elles par une allée octogonale contournant le bois. L'écrivain anglais Henry James loua en 1877 "cet endroit où tout s'équilibre", dans les pages de son "Voyage en France".
Les plantations d'origine étaient fort variées : épicéas, ifs, chèvrefeuilles, soleils vivaces, lilas. En 1683, on planta 10 milliers de charmilles, 500 bottes de buis. L'année suivante 8.000 charmes et 200 lilas. En 1685, 140 épicéas et 140 ifs furent mis en terre. En 1685, le parc avait pris son aspect quasi définitif avec le bois et des parterres bordés d'ifs taillés en pièces d'échiquier. Une fois le parc achevé, le Prince de Condé en concéda le libre accès aux Dijonnais.
Le parc, devenu propriété de la ville, connut une deuxième phase d'aménagement. En 1811, une allée cavalière fut ajoutée, traversant le plan étoilé originel. Cette nouvelle voie devait servir d’hippodrome et de lieu de parade pour la cavalerie. Par la suite, on laissa la futaie se développer et le parc devint moins "discipliné". En 1843, l'entrée principale fut marquée par l'installation de la grille et des pavillons de l'ancien octroi de la place Saint-Bernard. L'ensemble du Parc de la Colombière est classé Monument historique par arrêté du 2 février 1925.
Le Parc de la Colombière, est le seul endroit où l'on aperçoit encore le « hérisson » : pierres plantées verticalement dans le sol, qui servaient de fondation à la voie romaine.
À l'époque des romains, les chars ne circulaient pas sur ce hérisson de pierre, mais sur des recharges de graviers, de sable et de concassé calcaire qui faisaient une surface de roulement lisse et confortable. À plusieurs endroits (communes de Longvic et Norges), ces recharges de graviers au-dessus du hérisson ont été conservées et documentées à l'occasion de sondages.
La portion visible dans le Parc de la Colombière résulte d'une fouille qui a été faite par Gabriel GREMAUD, archéologue dijonnais, en juin 1955. La fouille n'a pas été remblayée, le hérisson étant encore bien visible en 1988, date à laquelle il a été mis en valeur. Exposé aux intempéries, il s'est ensuite considérablement dégradé (mousses, herbes, déchaussement ou fragmentation des pierres).
Depuis 2008, les membres des neuf commissions disposent d'un budget participatif. Une somme de 360 000 €, en budget d'investissement, est inscrite et votée au budget chaque année, ce qui représente 40 000 € par an et par commission de quartier.
Auparavant, seuls les membres des commissions de quartier étaient en mesure de déposer un projet, mais depuis 2015, tous les Dijonnais peuvent proposer des projets pouvant être réalisés dans le cadre des budgets participatifs. En outre, depuis 2016, le processus des budgets participatifs est dématérialisé. Cette enveloppe du budget de la Ville, territorialisée, est une façon de rendre les décisions participatives et de dépasser le traitement des problématiques individuelles pour tendre vers l'intérêt général. Les membres des commissions de quartier peuvent ainsi intervenir en faveur de projets ou micro-projets. Ils hiérarchisent des projets et participent à leur mise en œuvre à travers des groupes de travail spécifiques
Les budgets participatifs permettent de renouer dialogue et confiance avec les habitants qui disposent, avec cet outil, d'un vrai « pouvoir » d'agir directement. Le processus des budgets participatifs a aussi des vertus pédagogiques qui amènent les citoyens à comprendre que "le temps des projets n'est pas toujours le temps des habitants". Les budgets participatifs sont aussi l'occasion d'affirmer le travail en transversalité avec les autres services de la collectivité. Globalement, les budgets participatifs modernisent la démocratie locale tout en redynamisant les commissions de quartier qui sont au cœur du processus.
A l'initiative de l'association « Les Amis des Allées », grâce au soutien des membres de la commission de quartier Chevreul-Parc, des bénévoles de l'association « Grands Chemins », sous le contrôle du service régional de l'archéologie de la DRAC Bourgogne-Franche Comté, un nettoyage bénévole du hérisson, partie visible de la voie romaine dans le parc de la Colombière, a été organisé en mars 2017.
Après avoir obtenu l'autorisation de la Conservation régionale des Monuments Historiques (intervention sur un monument historique classé), des travaux de consolidation ont été envisagés puis abandonnés. Ils auraient entraîné, soit la destruction rapide de l'existant, soit son remplacement exhaustif. Les membres de la commission de quartier Chevreul-Parc ont donc choisi :
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Promenade qui longe le cours de l'Ouche, à parcourir à pied, à vélo, en roller...
en savoir plusCet îlot de verdure chargé d'histoire se situe à l'arrière du Palais des ducs et des États de Bourgogne. De passage dans le quartier, vous y trouverez le lieu idéal pour une pause...
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